Enfin il était temps !

Voilà environ 3 ans que l’envie de me lancer me titille très fortement, mais je repoussais toujours ou j’avais toujours une bonne excuse pour ne pas me lancer

 » on verra demain… » –   » j’attends le bon moment  » –   » je dois encore apprendre à faire ci, à faire ça … »

La vérité ? J’avais peur, tout simplement. Peur que ça ne marche pas, que ça ne plaise pas… jusqu’au moment où j’ai vraiment réalisé que je le faisais avant tout pour moi, parce que la nourriture, la nutrition et les comportements humains vis à vis de ces thématiques me passionnent et que je pourrais passer des heures entières à en parler.

Et surtout je sais que je ne m’ennuierais jamais car j’apprends tous les jours, et je sais que j’apprendrais encore et sans cesse pendant très longtemps.

Depuis vraiment toute petite, j’ai toujours adoré manger, goûter de nouvelles choses, goûter la culture lors de mes voyages, cuisiner de nouveaux produits, de nouvelles saveurs, bref découvrir toujours de plus en plus de choses…

Mais très tôt (à 15 ans environ, j’en ai 27 aujourd’hui :)), ma relation avec la nourriture et avec mon corps, qui était auparavant relativement saine a commencé à se dégrader, et j’ai connu de nombreuses années de descente aux enfers accompagnée de ces chers Troubles du Comportement Alimentaires que l’on connait, malheureusement et heureusement de plus en plus aujourd’hui (malheureusement, car de plus en plus de personnes vivent ces maladies complexes, et heureusement, parce qu’il est plus facile de s’orienter vers des structures spécialisées pour se soigner et être compris)

En me renseignant énormément sur le sujet, j’ai compris très rapidement que j’étais loin d’être la seule à souffrir d’un comportement peu naturel et instinctif avec la nourriture, cela va peut être avec notre civilisation moderne, mais nos comportements alimentaires sont énormément intellectualisés et contrôlés pour de nombreuses raisons dans nos sociétés. Et puis le sujet bien plus complexe qu’il n’y parait m’a bien évidemment passionné, étant moi même concernée.

Avec du recul, j’ai tout de même appris à en retirer le positif, à me redécouvrir, et à travailler sur moi. Je ne sais pas si je me serais autant remise en questions si les troubles du comportement alimentaires n’avaient pas croisé mon chemin.

J’ai longtemps rejeté la passion que j’avais pour la cuisine, en essayant telle une vraie droguée de m’éloigner le plus de ce qui me fichait une trouille bleue, jusqu’à ce que je comprenne, que c’était ma vraie passion et que c’était grâce à ça que j’arriverais à sortir la tête de l’eau (grâce à ça, à un accompagnement médical adapté à mes problèmes, et au soutien de mes proches, bien évidemment)

Accompagnée, depuis plus de 8 ans par l’homme le plus merveilleux du monde, qui n’a jamais cessé de me pousser à m’investir dans ma passion et qui m’a toujours acceptée dans mon intégralité, jamais je ne pourrais le remercier assez.

Bref ce blog et la chaine Youtube qui lui est associée seront un peu comme mon journal, j’y partagerai des recettes, des ressentis, des astuces, des conseils, des découvertes… et j’en serai d’ailleurs la première utilisatrice, dans les cas où je tomberais en panne d’inspiration culinaire 😉

Alors pourquoi OCYDOSE ? c’est « simplement » la contraction de 3 hormones « du bonheur » libérées suite à des actions et comportements comme : le fait de manger, les relations à autrui, les contacts physiques, l’estime de soi …

Ces trois hormones sont :

  • L’OCYtocine qui jouerait un rôle dans certains comportements humains comme la reconnaissance sociale, l’empathie, les comportements « maternels »… surnommée très souvent « hormone du plaisir » ou « hormone de l’amour », un câlin, le son d’une voix, des pensées, un regard peuvent déclencher sa synthèse et sa libération. Sa production aurait par ailleurs des causes aussi bien physiologiques qu’émotionnelles.
  • La DOpamine est quant à elle fortement liée au système de récompense/renforcement. Elle permet un retour à un comportement détecté par le cerveau comme un comportement source de plaisir (retour à l’acte de manger par exemple). Elle est donc indispensable à la survie de l’individu. (En fait, cette hormone a des actions tellement variées qu’il faudrait de nombreuses pages pour décrire son utilité au sein de notre organisme, j’aborde brièvement dans cette présentation l’utilité de cette hormone en lien avec les thématiques que j’aborderai dans mes contenus)
  • Et la SErotonine, décrite comme un antagoniste de la dopamine, elle joue un rôle dans la gestion des humeurs et est également associée à l’état de bonheur et nous pousse à maintenir une situation qui nous est favorable.

Enfin bref, je ne prétends pas (loin de là) donner la recette du bonheur (qui n’existe pas par ailleurs) mais si je peux apporter à qui que ce soit ne serait-ce qu’une seconde de bonheur alors j’aurais réussi mon pari !